La réforme de la formation professionnelle soulève quelques interrogations quant à son bénéfice pour les salariés et les organismes de formation :
La complexification des formalités administratives, la diminution de certains montants affectés à la formation (monétisation du CPF), la construction d’un « … supermarché numérique de la formation… » (Laurent Durain, Caisse des dépôts et consignations), la notation en ligne des organismes de formation qui réduit à quelques étoiles l’ensemble de la mise en œuvre d’une action de formation…
Voici ce que l’on peut lire sur le site de la Fédération de la Formation Professionnelle :
“Pour se différencier les entreprises de formation seront amenées à mieux se vendre, à accroître leur visibilité et à avoir une posture proactive de conquête. A titre d’exemple, elles devront adopter les codes du marketing B2C (marketing digital,etc.) auxquels peu sont habitués pour conquérir le nouveau marché du CPF.“
La formation professionnelle ne serait-elle pas en train de devenir un simple objet de consommation courante ?